l'Arbre

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La Feuille de l'Arbre
Inventaire des lavoirs publics
Articles

 

Inventaire des lavoirs publics
Les lavoirs du Betz et de la Sainte-Rose
Première partie : les lavoirs publics.

En mai 2005, L’ARBRE a signé avec la Fondation du Patrimoine une convention aux termes de laquelle l’association prenait en charge un inventaire des lavoirs le long du Betz et de la Sainte Rose. L’inventaire des lavoirs publics a été réalisé par Henri Moulis et Roberte Tomassone, avec le concours de Mmes et MM. Yvette Garnier, Marie-France Delouis, Arnaud de Pontac, Jacques Boucheny, Chantal Le Perrot, Jacques Huc, Marcel Boussin.

Nous tenons à remercier tout particulièrement Richard Tomassone pour sa contribution dans l’élaboration des documents et Mme Goujon, maire de Rozoy, qui a mis à notre disposition, outre la salle, l’appui du personnel municipal.


Les lavoirs que nos connaissons aujourd’hui, publics ou privés, datent tous à peu près de la même époque : les plus anciens ont été construits dans les trente dernières années du XIXe siècle ; les plus récents dans les trente premières années du XXe siècle. Leur multiplication est la conséquence directe de la promulgation d’une loi du Second Empire (1850- 1851) : Loi qui ouvre un crédit extraordinaire destiné à encourager la création d’établissements modèles pour bains et lavoirs publics.

Ces lavoirs « napoléoniens » ne sont pas les premiers ! Il est parfois précisé, dans les archives, que le lavoir « municipal » remplace un lavoir antérieur, non couvert en général, et assurément plus sommaire. Certains témoignages font état de « lavoirs » en bord de mares ou d’étangs, seulement faits de quelques planches sur la rive pour poser le linge et s’agenouiller au sec.

Mais tous sont restés en service au moins jusqu’au moment où l’eau courante a été généralisée dans les communes, c’est-à-dire au cours des années soixante. Auparavant, l’eau de consommation courante était tirée des puits, privés ou communs, et on lavait à la rivière. Même après les années soixante et l’apparition des premières machines à laver, les lavoirs ont encore servi : on y rinçait les grandes lessives, on y lavait bâches et sacs, trop sales, trop lourds et encombrants. C’est peut-être grâce à cette utilisation prolongée que plusieurs d’entre eux ont survécu.


L'intégralité de l'inventaire est disponible en format pdf (24 Mo). Télécharger le pdf