Association agréée au titre des articles : L.252-1 du Code rural et L. 121-8 du Code de l'Urbanisme
Projet annoncé dans la presse dans les derniers mois de 2006. Il s’agissait d’implanter 6 (ou 8) éoliennes au lieudit Mocquepanier, le long du Chemin de César, non loin de l’autoroute A6 et des communes d’Egreville et de Bransles.
Le CA de L’ARBRE ayant examiné le projet, s’est montré réticent dans son ensemble et opposé dans une grande majorité.
A son initiative, une réunion d’information a donc eu lieu à la mairie de Chevry-sous-Le Bignon : y ont participé pour L’ARBRE Henri Moulis et Roberte Tomassone, et pour les communes, les maires de Chevannes et de Chevry ainsi que plusieurs de leurs adjoints et conseillers municipaux.
Les deux communes de Chevannes et de Chevry ont d’abord donné leur accord pour l’étude préliminaire.
D’autres communes de la région ont été sollicitées à leur tour (en particulier les communes voisine d’Egreville et de Bransles, puis du Bignon...). D’où grande émotion dans le pays.
Nous avons eu à L’ARBRE, dès les premiers jours de l’association, une règle d’action constante et ferme : celle de ne jamais agir dans l’urgence sous le feu de l’émotion mais au contraire de travailler sur les dossiers en profondeur, en quelque sorte techniquement de façon à fournir en cas de besoin une réponse argumentée solide, voire imparable et de la présenter avec toute la diplomatie possible. On ne sort les fourches qu’en dernière extrémité !
Cette attitude a été payante dans le cas de l’autoroute, payante aussi à un moindre titre mais l’enjeu n’était pas du même ordre, pour les dossiers d’épandage des boues - à ce propos, je voudrais informer l’assemblée que notre association en la personne de sa présidente et de son conseiller personnel en matière de boues (!) a été sollicitée officiellement par la Compagnie Départementale des Commissaires Enquêteurs du Loiret pour participer à une journée de formation desdits commissaires sur le problème des boues. Au dire des assistants, nous avons semé le doute dans les esprits, nous avons été remerciés chaleureusement par les organisateurs qui ont salué la qualité de notre intervention. C’est aussi en quelque sorte une action de sensibilisation !
Mais revenons aux éoliennes. Avant d’entrer dans le détail de notre action, je dirai que la même attitude a été payante : une première étude argumentée du dossier nous a conduits à préciser que notre zone devait rester en dehors de l’implantation d’une ZDE. Nous avons publié nos premières analyses dans la presse. Il apparaît d’après les derniers documents officiels de la préfecture que notre région du Loiret est actuellement une zone protégée de ce point de vue.
Cela ne signifie pas que tout péril soit conjuré. Moins que jamais il ne faut baisser la garde. Une groupe de travail au sein du conseil d’administration est en charge du dossier.
Dès les débuts de L’ARBRE, nous signalions l’imminence de changements démographiques sur notre territoire, liés à l’arrivée de populations en provenance de la grande banlieue parisienne. Ces changements, pressentis il y a une quinzaine d’années, sont maintenant plus qu’amorcés.
Nous avons fait état lors de la dernière assemblée de l’implantation d’un lotissement au Bignon Mirabeau, qui, sans doute, n’est que l’avant-coureur d’autres implantations, au Bignon et ailleurs. Le remplacement des POS par les PLU peut entraîner des modifications dans les dispositions des POS existants.
Pour faire face à cette situation, notre association, soucieuse de veiller au développement harmonieux de la région, met en place un groupe de travail avec comme objectif, dans un premier temps, de contribuer à l’information de tous.
Conscient que le projet de création d’un PNR (Parc Naturel Régional) actuellement à l’étude, peut être une réponse à ce problème, L’ARBRE apportera ainsi sa pierre à l’édifice.
Avant de clore ce rapport, nous tenons à remercier les communes de Rozoy, Chevry, Chevannes, Pers, Dordives et Bransles qui ont soutenu notre action et aidé à la réalisation de ces actions par leur contribution financière et leur soutien logistique.